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Divertissement : de l’amateurisme au professionnalisme des joueurs

Le secteur du divertissement a généré près de 27.12 milliards de dollars de chiffre d’affaires mondial en 2023. Cette valeur devrait passer à 40,36 milliards de dollars d’ici quatre ans. Cette croissance fulgurante s’explique entre autres par la professionnalisation de certaines disciplines, entre la starification des joueurs, l’engouement du public, ou encore les différentes compétitions. C’est notamment le cas du sport, des jeux vidéo et des jeux de cartes. Petit tour d’horizon sur le phénomène.

Le sport

Le sport est vraisemblablement l’une des premières activités de divertissement à se professionnaliser. Cela remonte en 580 av. J.-C., lorsqu’à Athènes, Solon a décrété que chaque vainqueur des Jeux olympiques gagnerait 500 drachmes. Aujourd’hui, de nombreux sports sont pratiqués par des professionnels.

Pour le cas du rugby, la discipline est déclarée professionnelle depuis 1995. Depuis, les compétitions nationales comme internationales se sont intensifiées : Championnats de France, Tournoi des cinq nations, Coupe d’Europe, tournées internationales d’automne.

Les joueurs se starifient grâce aux médias et constituent des enjeux majeurs du marché des transferts, ce qui augmente les rémunérations. À titre d’exemple, Finn Russell du club anglais de Bath a perçu 1,15 millions d’euros par saison, ce qui en fait le joueur de rugby le mieux payé au monde selon le classement établi par Walesonline en 2023.

Les jeux vidéo

La pratique des jeux vidéo s’est professionnalisée grâce aux tournois d’eSport au cours desquels les joueurs s’affrontent en ligne ou en présentiel. L’eSport professionnel implique une pratique avec classement et rémunération. Ces compétitions suscitent un énorme engouement de la part des spectateurs, dont le nombre est estimé à 640 millions en 2022, différents jeux vidéo confondus.

La coupe du monde 2023 de League of Legends a réuni six millions de spectateurs. C’est T1 qui a remporté le titre pour la quatrième année consécutive. L’équipe sud-coréenne est menée par Faker dont la popularité est comparable à une star de K-Pop.

League of Legends est considéré comme le numéro 1 des jeux compétitifs. Pour ce titre signé Riot Games, des tournois professionnels se déroulent régulièrement depuis 2011. D’ailleurs, la clé pour se professionnaliser dans l’eSport est de participer à un maximum de compétitions en vue de se faire remarquer.

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Les jeux de cartes

Dans la catégorie des jeux de cartes, c’est le poker qui a probablement le plus de joueurs professionnels. Cela est dû aux espoirs de gains attrayants. Joe Hachem est un exemple de joueur professionnel dont l’ensemble des tournois gagnés lui a remporté pas moins de 11 millions d’euros. Il se démarque en ayant cumulé un titre en World Poker Tour et en World Series Of Poker.

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Pour devenir joueur de poker pro, la participation aux tournois est importante, qu’il s’agisse des tournois de poker gratuits ou des grands circuits comme le WSOP, le WPT, l’EPT, etc. Des plateformes dédiées existent pour obtenir des conseils de pros, connaître toutes les stratégies du jeu, mais aussi maîtriser les différents types de poker.

Une publication partagée par Joe Hachem (@josephhachemofficial)

Les jeux de société ont aussi leur lot de joueurs professionnels dans des disciplines comme les échecs, les dames, le go, le mah-jong, etc. Ceux-ci sont moins nombreux et encore peu connus. Cependant, l’émergence de la diffusion en direct est sur le point de hisser de grands joueurs au rang de stars grâce à leurs sessions et leurs commentaires en ligne suivis par une communauté grandissante. C’est notamment le cas de joueurs d’échecs devenus streamers sur Twitch comme Hikaru Nakamura et Magnus Carlsen.

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