Le décès d’un proche est un événement qu’il est difficile de surmonter. Pour mieux vivre le deuil, si c’est possible, il est important pour les vivants de s’assurer de faire tout le nécessaire afin d’honorer la mémoire du défunt. Le choix d’une plaque funéraire personnalisée fait partie intégrante du processus de deuil, car elle permet aux familles et aux proches d’offrir à leur disparu une dernière occasion de s’exprimer. Focus sur le choix d’une plaque funéraire.
Choisir une image pour personnaliser une plaque funéraire
Dans le deuil, l’une des étapes les plus difficiles est d’admettre qu’on ne se verra plus jamais. Plus de conversations joyeuses, d’anecdotes à partager, de sourires échangés, d’éclats de rire aussi… c’est pourquoi, lors du choix d’une plaque funéraire, on peut décider de faire imprimer sur le support une photo du défunt, qui permettra aux proches de focaliser leur attention sur sa représentation vivante au moment de lui faire leurs adieux.
Une autre possibilité pour honorer le défunt est de laisser parler le pouvoir évocateur des images, en choisissant par exemple une plaque funéraire créée par un artiste graphiste dont le message et l’image auront su vous toucher. Il existe des gammes qui se basent sur des illustrations uniques travaillées à la main, tendres et poétiques avec un effet aquarelle et gouache dont la sobriété et l’élégance s’accorderont parfaitement avec la personnalité du disparu.
Les plaques funéraires personnalisées sont imprimées avec des procédés de haute technologie, qui garantissent une qualité, des couleurs et une durabilité exceptionnelles. Loin de la traditionnelle plaque en marbre gravée de lettres d’or, les dates et épitaphes sont mises en valeur avec sobriété et raffinement au sein d’une illustration toute en douceur. Les thématiques de l’arbre, des oiseaux, des anges, du ciel et des fleurs sont des motifs qui reviennent souvent dans les designs de créateurs qui participent aux collections en édition limitée. Si une image a su vous toucher en plein cœur, c’est un choix que vous pouvez faire pour vous assurer d’offrir au défunt un hommage unique, à l’image de sa personnalité vivante.
Personnaliser une plaque funéraire
Le deuil est quelque chose de très personnel. Chacun le vit à sa façon, selon la nature des liens tissés avec le disparu, selon sa personnalité… c’est pourquoi les plaques funéraires classiques en marbre noir par exemple peuvent ne pas convenir à tout le monde et sembler trop froides ou trop tristes. Les techniques de gravure laser et d’impression en marbrerie funéraire actuelles ont fait beaucoup de progrès et offrent désormais une qualité en très haute définition, ce qui explique la grande liberté de designs.
Pour un hommage sur mesure, il est donc possible de faire réaliser la plaque funéraire de votre choix, à partir de différents matériaux, de formes variées et avec de nombreux degrés de personnalisation possible. Si le marbre, blanc ou noir, reste un matériau de choix, il en existe d’autres comme le verre acrylique ou l’altuglas recyclé, dont la durabilité, l’élégance et la transparence permettent des designs spécifiques tout en remplissant parfaitement leur fonction.
La personnalisation peut donc intervenir au niveau du matériau, de la gravure en elle-même et des ornements qu’il est possible d’ajouter sur ou autour de la plaque, gravés ou soudés. Il est même possible de découper une forme complètement unique pour la plaque elle-même, en forme de livre ou de cœur par exemple, ou simplement un format géométrique, comme le rectangulaire aux bords plus arrondis ou obliques. Enfin, il est possible d’accompagner le texte de petits visuels ou d’ornements supplémentaires qui permettront d’évoquer les passions et la vie du défunt ou d’ajouter de l’élégance à la plaque.
Plaque funéraire : le choix du texte
Dans le processus de l’hommage au défunt, le plus douloureux, mais peut-être aussi paradoxalement le plus libérateur reste l’étape du choix du texte à faire figurer sur la plaque qui ornera la dernière demeure du défunt. Poser des mots sur une douleur, essayer de résumer une vie en quelques phrases est un exercice difficile d’un point de vue émotionnel, mais aussi d’un point de vue technique. Comment exprimer justement ses sentiments, sans en faire trop ? Qu’aurait dit le défunt ? Comment ne pas trahir sa mémoire ?
Si certaines familles ne peuvent pas mettre de mots sur leur deuil et se contentent des dates et du nom du disparu, d’autres préfèrent ajouter quelques mots. En général, elles choisissent une citation littéraire, un proverbe ou quelques vers d’un poème pour exprimer leurs sentiments et accompagner le défunt, mais il est tout à fait possible de faire imprimer ou graver son propre texte, ou des phrases typiques que la personne prononçait beaucoup de son vivant et qui sauront faire sourire la famille lorsque la douleur du deuil se sera faite un peu moins vive.
La gravure du texte peut se faire de nombreuses manières et autorise une certaine latitude dans la fantaisie, y compris dans la forme et la taille des lettrages choisis, pourvu que la technique soit compatible avec la nature du support choisi pour la plaque. Il faut aussi savoir que les encres utilisées pour la gravure ou l’impression des images et des lettres sont de très haute qualité, conçues pour durer et résister aux intempéries, mais qu’elles peuvent aussi être 100% naturelles avec des pigments d’origine végétale par exemple. L’altuglas peut aussi être d’origine recyclée, si c’est en accord avec vos valeurs et celles du disparu. Prendre soin de ses défunts n’est pas forcément incompatible avec l’importance que l’on peut attacher à la préservation de l’environnement.
En résumé, il faut savoir qu’il n’y a pas vraiment d’obligation en matière de loi relative à la personnalisation des plaques funéraires, qu’elles soient destinées à être déposées dans un cimetière ou un colombarium. L’usage veut qu’elle comporte les noms et dates de naissance et de décès, mais ce n’est pas une étape obligatoire. Il est possible de se passer des conventions pour se concentrer sur une épitaphe, ou sur une image que l’on préférera « laisser parler ». D’ailleurs, ne dit-on pas que parfois, une image vaut mille mots ?